Qui se trouve sur la carriole tirée par le cheval ? Cet article continue la série d’articles mensuels sur le centenaire de l’église de Lozère, initiée en juin 2023 avec l’article Echo de Nos Clochers sur le centenaire de la pose de la 1ère pierre le 3 juin 1923, commémoré le 3 juin 2023.
Pour ce mois de février 2024, nous abordons la période 1950-1960, sur laquelle les paroissiens actuels peuvent commencer à avoir des souvenirs personnels: Qui se trouve sur la carriole tirée par le cheval ? Qui se reconnaît dans la photo des enfants du Catéchisme devant la porte de l’Eglise ? Un cadeau personnalisé les attend chez notre historienne Jacqueline Bizet.
1954 : naissance d’une paroisse
Grâce à leur ténacité, les lozérois obtiennent que leur chapelle devienne une paroisse à part entière. Pierre Dequiedt, 29 ans, est nommé curé de l’église de la Nativité de la très Sainte Vierge. Deux autres prêtres lui succéderont : l’abbé Pierre Pretot qui ne resta qu’une année, en 1958 et l’abbé Monvoisin (1958-1963)
Les paroissiens émus du manque de confort qu’offrait le presbytère, un baraquement en bois, participèrent à la construction d’un véritable presbytère qui se trouve aujourd’hui, à gauche de l’église…
.
1950-1960
L’hiver, une vente de charité se tenait devant l’église où une grande tente avait été dressée. Napperons brodés, layette tricotée main, livres, jeux et jouets… côtoyaient les pâtisseries et pots de confiture.
En juin se déroulait la kermesse. Petits et grands pouvaient s’adonner aux jeux d’adresse comme le chamboule-tout ou la pêche à la ligne. La tombola permettait de gagner de nombreux lots… sans oublier la Buvette ! Un spectacle était présenté sur scène comme Pierre et le loup.
Les enfants attendaient avec impatience le moment où ils feraient un tour de carriole ! nous sommes rue des Fraisiers. Au fond on aperçoit les ruines du vieux moulin qui a brûlé en 1952.
.
Dans les années 1950 avait lieu la procession du Saint-Sacrement
Le prêtre sortait de l’église en portant l’Eucharistie dans un ostensoir somptueux, sous un dais qui l’abritait du soleil ou de la pluie et qui était porté par quatre hommes.
Ci-contre un arrêt reposoir dans le jardin de M et Mme Thomas, rue des Pêcheurs.
Ci-dessous le trajet typique des processions.
Et pour ceux qui souhaitent discuter avec l’équipe qui travaille sur la mémoire de Lozère, contacter Jacqueline Bizet jacq.bizet@wanadoo.fr au 06 47 74 75 75.