Augustin Courselle
Augustin Courselle, aîné d’une famille de cinq enfants, imprimeur typographe, a participé à la première bataille de la Somme et est décédé, à 23 ans, des suites de ses blessures.
Ses parents tenaient une « épicerie-marchand de vins » Grande rue (aujourd’hui rue Parmentier) à côté de l’ancienne école de Lozère.
Edouard Lechantre
Bien avant la Révolution, la famille d’Edouard Lechantre habitait Lozère. Ils étaient carriers, agriculteurs.
Dans les tranchées, Edouard dut supporter la pluie, le gel.
Atteint de bronchopneumonie, il meurt dans un hôpital à Bordeaux, âgé de 30 ans. Son père, conseiller municipal, n’a pas eu la force de terminer son mandat.
Lebaillif
Eugène Lebaillif, électricien, habitait 4 rue Parmentier, avec sa femme et ses deux enfants.
Il est mort, à 24 ans, sur un champ de bataille du Pas-de-Calais. Ses enfants ont été adoptés par la nation.
Charles Ballot
Charles Ballot part à la guerre, laissant sa femme et une petite fille de deux ans. Il a 28 ans. Deux ans plus tard, il combat près de Verdun, dans le secteur de Douaumont où il sera « tué à l’ennemi ». Son père, maraîcher, avait épousé une allemande qui travaillait dans un restaurant aux Halles de Paris. Leur fils, français, et leur neveu, allemand, se retrouvèrent ennemis à Verdun.
Engène Auclin
Eugène Auclin maraîcher, marié, trois enfants, habitait rue Parmentier. Ce soldat était le grand-père maternel de madame Vilain, une famille maraîchère bien connue des Lozérois.
Il est mort à 23 ans dans l’Aisne, sur un champ de bataille « tué à l’ennemi »
Paul Alcher
Paul Alcher, dessinateur et architecte, était marié. Le couple habitait, avec les parents, non loin du café de la gare.
Lui aussi a combattu près de Verdun et est mort à 30 ans des suites de ses blessures reçues au Chemin des dames.
Victor Gaudry
La mort de Victor Gaudry, architecte de cette chapelle, n’a aucun lien avec la Première guerre mondiale. Il est mort accidentellement.