Parcours Laudato Si: 3ème étape

Oct 8, 2025 | Laudato Si, Nos actualités

Mois de la Création : Un parcours de lecture de l’encyclique  Laudato Si

Vous n’avez pas encore lu Laudato Si ? Vous n’êtes pas seul, vous faites simplement partie des 56% des catholiques pratiquants qui étaient dans ce cas en 2023 … (enquête La Croix). Et pourtant quelle puissance dans ce texte du pape François !

Mais rien n’est perdu. Pour vous aider à passer du bon côté de la statistique, à l’occasion de la semaine de la Création 2025, le Cercle Laudato Si de Palaiseau vous a découpé le travail et vous propose un parcours de lecture en 4 étapes, dont voici la 3ème.
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Pour obtenir le texte de l’encyclique, plusieurs options :

  • être parmi les premiers à saisir les quelques exemplaires mis à votre disposition dans les églises du Secteur de Palaiseau
  • acheter le (petit) livre (4,90 EUR par exemple à La Procure)
  • l’imprimer chez vous à partir du site officiel, ou du site de Palaiseau (texte original facilement éditable pour imprimer à vos gouts). Le résultat tient en 60 pages A4, soit 15 feuilles de papier seulement au format livret recto verso.

Les liens vers les 4 étapes:

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Etape 3:  Qu’est ce que « Ecologie Intégrale » du pape François ? 

Après la 1ère étape sur le constat, la 2ème étape sur l’Evangile de la Création et la responsabilité humaine, cette 3ème  étape vous propose de lire les articles LS137 à LS162, contenus dans le chapitre 4 de l’encyclique et résumés sous le titre « Ecologie Intégrale », un concept clé et cher à notre pape François.

Avant de commencer, vous pouvez revenir un instant sur les précédents chapitres, et vous interroger: Qu’en avez-vous retenu ? Quelles sont vos principales découvertes ? vos prises de conscience personnelles ?

Les sujets que ce nouveau chapitre aborde :
– Les diverses composantes d’une écologie intégrale
– Ses dimensions humaines et sociales
– Les relations entre Bien commun et justice

Une sélection de points forts a été faite ci-dessous (entre parenthèses le numéro de l’article Laudato Si) :

  1. Tout est lié. Il y a une seule et complexe crise socio-environnementale qui requiert une approche intégrale pour combattre la pauvreté, pour rendre la dignité aux exclus et simultanément pour préserver la nature (LS138, LS139).
  2.  L’analyse des problèmes environnementaux est inséparable de l’analyse des contextes humains, familiaux, de travail, urbains, et de la relation de chaque personne avec elle-même. Il y a une interaction entre les écosystèmes et les divers mondes de référence sociale (LS140, LS141).
  3. À l’intérieur de chacun des niveaux sociaux et entre eux se développent les institutions qui régulent les relations humaines. Tout ce qui leur porte préjudice a des effets nocifs, comme la perte de la liberté, l’injustice et la violence (LS142).
  4. Les solutions purement techniques courent le risque de s’occuper des symptômes qui ne répondent pas aux problématiques les plus profondes (LS144).
  5. La possession d’un logement est très étroitement liée à la dignité des personnes et au développement des familles. C’est une question centrale de l’écologie humaine. Quand on impose le déménagement aux pauvres, il est nécessaire d’offrir des alternatives de logements dignes. (LS152).
  6. Dans les villes, la circulation d’automobiles, souvent utilisées par une ou deux personnes, provoque embouteillages et pollution. Par contre, les conditions de transport public sont souvent indignes (entassements, temps de transport, insécurité). Et dans les campagnes, certains services essentiels manquent. (LS153, LS154).
  7. Notre propre corps nous met en relation directe avec l’environnement et avec les autres êtres vivants. Apprendre à en prendre soin de son corps et à en respecter les significations est essentiel pour une vraie écologie humaine (LS155).
  8. Le bien commun présuppose le respect de la personne humaine comme telle, avec des droits fondamentaux et inaliénables ordonnés à son développement intégral. Le bien commun exige aussi le bien-être social, le développement des divers groupes intermédiaires, la paix sociale, la justice distributive (LS156, LS157).
  9. Dans les conditions actuelles de la société mondiale, où tant de personnes sont privées des droits humains fondamentaux, le principe du bien commun devient immédiatement un appel à la solidarité et à une option préférentielle pour les plus pauvres. (LS158).
  10. La notion de bien commun inclut aussi les générations futures.  La question de fond est celle du monde que nous voulons laisser à ceux qui nous succèdent L’atténuation des effets du déséquilibre dépend de ce que nous ferons dans l’immédiat. (159,160).
  11. Nous ne pouvons plus penser seulement selon un critère utilitariste d’efficacité et de productivité pour le bénéfice individuel. Bien des problèmes sociaux sont liés à une vision égoïste axée sur l’immédiateté (LS159, LS161, LS162).
  • Pour trouver mon propre chemin :

  1. Est-ce que j’adhère à l’affirmation de la double dimension sociale et environnementale de la crise ?
  2. D’une manière générale, quelles sont les injustices consécutives à notre mode de vie que je peux observer dans mon environnement ?
  3. De façon plus personnelle, quelles conséquences indésirables de mon style de vie puis-je percevoir au plan social et environnemental ?
  4. Est-ce que je comprends qu’une approche purement technique ne peut être efficace pour résoudre des problèmes complexes ?
  5. En résumé, décrire avec mes propres mots ce que j’ai compris de l’écologie intégrale.
  6. Comment pourrais-je agir concrètement pour le bien commun ?
  7. Oeuvrer pour une écologie intégrale peut-il être un chemin d’espérance ?

Bonne lecture !

Cercle Laudato Si de Palaiseau